À la Une: le Rwanda est-il le nouveau gendarme de l'Afrique?
Revue de presse des hebdomadaires français - En podkast av RFI - Søndager
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Oui, répond sans hésiter le journal La Croix, selon lequel « Kigali s’appuie sur l’excellence de sa force armée pour devenir un acteur sécuritaire de premier plan sur le continent. Et en tirer des profits économiques et politiques substantiels ». La Croix prend pour exemple la Centrafrique, en 2020, lorsqu'une « coalition de groupes armés menace de prendre Bangui d'assaut », le président Faustin-Archange Touadéra appelle à l'aide son homologue rwandais. Kigali répond favorablement et envoie environ 1 000 soldats, qui, aux côtés des mercenaires de la société russe Wagner, finissent par repousser l’offensive. « Les assaillants refluent dans le nord, et Faustin-Archange Touadéra est sauvé » ajoute La Croix. « Depuis, toute l'Afrique et l'Occident regardent avec sérieux la force de frappe rwandaise. » Selon le chercheur Thierry Vircoulon, « Kigali profite du vide sécuritaire en Afrique et veut apparaître comme le nouveau gendarme du continent ».L'Espagne à la veille d'élections crucialesDes élections législatives anticipées pour lesquelles la droite, alliée de l'extrême droite, est donnée favorite. « Conservateurs et nationalistes pourraient gagner face à un bloc de gauche divisé », nous dit le Figaro, qui ajoute, et ce n'est pas un détail, que « ces législatives ont lieu en plein été, ce qu'aucun chef du gouvernement espagnol n'avait fait jusqu'à présent. » En plein été et donc souvent en vacances, les Espagnols, désireux de voter, ont donc dû s'organiser. Selon Libération, deux millions 600 000 électeurs ont ainsi « opté pour le vote par correspondance », préférant ne pas avoir à choisir entre « le bureau de vote et la plage ». De son côté, Le Monde consacre un article à la romancière cubaine Zoé Valdès, exilée en France depuis près de 30 ans. Connue pour avoir publié, en 1997, La douleur du dollar, le roman qui l'a rendue mondialement célèbre. Elle vit en France, mais détient aussi la nationalité espagnole. Et, elle se présente au Sénat espagnol, à l'occasion de ces élections. Cependant, Zoé Valdès a choisi les couleurs de Vox, le parti d'extrême droite. « Un engagement politique surprenant, qu'elle tente tant bien que mal de justifier », précise Libération, qui a pu la joindre par téléphone. « Vox n'est pas d'extrême droite, mais d'extrême nécessité » se justifie Zoé Valdès. Sa motivation ? « La possibilité de mener la lutte anticommuniste et anticastriste » depuis le Sénat espagnol, et de « sauver l’Espagne du pire ». Chose qu’elle « n’a pas pu faire pour Cuba ». « Pour l’écrivaine, le gouvernement de gauche mené par le socialiste Pedro Sanchez fait en effet courir à l’Espagne le risque de connaître le même sort que le Venezuela ou le Nicaragua ».Quel est l'avenir de Killian Mbappé au Paris Saint-Germain ?L'attaquant français, nous dit le Parisien, est « écarté du groupe qui s'envole vers le Japon, ce samedi, pour la tournée de pré-saison ». C'est « le dernier développement de la lutte intestine et destructrice qui assombrit le ciel du PSG depuis plusieurs semaines, et l’envoi de cette lettre par l’international français annonçant sa décision de ne pas activer l’option de prolonger son contrat jusqu’en 2025, qu’il était le seul à pouvoir activer ». « Une décision qui n'est pas passée du tout du côté du PSG », explique le Parisien. Le club a fait savoir à Killian Mbappé que « la porte était ouverte ». « Le PSG ne fait plus de suspens au sujet de sa superstar : il est disponible sur le marché des transferts, et Paris tendra l’oreille à quiconque voudra y chuchoter. »« Cette fois, c'est du sérieux », conclut Le Monde, « après les paroles et la volonté affichée depuis plusieurs semaines de ne pas laisser partir gratuitement Kylian Mbappé à la fin de son contrat dans un an, le Paris Saint-Germain est passé à l’acte ». « Mbappé est devenu un problème pour le Paris Saint-Germain, le Paris Saint Germain, un problème pour Mbappé. »Une anecdote plutôt comique racontée par LibérationSous le titre : « Ça en bouche un groin », le journal nous raconte comment « la police berlinoise a mobilisé plus de 300 officiers pendant deux jours, pour ratisser un quartier chic de la capitale où aurait déambulé une lionne qui s'est avérée n'être sans doute qu'un sanglier ». « On respire » nous dit Libération, surtout Michael Gruber, le maire de cette petite commune de Berlin, qui a vécu son heure de gloire sur les écrans. La situation semblait tellement dramatique, jeudi 20 juillet, qu’on imaginait déjà Olaf Scholz, qui habite à quelques kilomètres de là, interrompre ses vacances pour prendre la tête d’une cellule de crise. Il faut dire que les témoignages ne manquaient pas. « Certains avaient vu un combat entre une lionne et un sanglier, des voitures avaient été abîmées par ses griffes, et on avait entendu des rugissements dans les bois. » Et le maire a semble-t-il pris goût à la médiatisation : « Le risque qu'une lionne soit dans les rues de Berlin n'est, dit-il, jamais écarté à 100%. »